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Mezzo Вторник 27 июля 22:30—0:45 La Chauve Souris de Johann Strauss sous la direction d'Armin Jordan
Genre : Opéra / lyrique Durée : 02h 10min Réalisateur : François Roussillon La Chauve souris, de Johann Strauss Choeur et orchestre de l'Opéra National de Paris, direction : Armin Jordan. Opéra (2001 - 2h) ; Enregistré à l'Opéra National de Paris-Bastille ; Réalisation : François Roussillon D'après "Le Réveillon" de Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Mise en scène: Coline Serreau. Chorégraphie : Laura Scozzi. Décors : Jean-Marc Stehlé et Antoine Fontaine Production : François Roussillon et associés Avec William Joyner (Gabriel von Eisenstein), Adina Nitescu (Rosalinde), Oddbjorn Tennfjord (Frank), Marina Domaschenko (Prinz Orlofsky), Eduardo Villa (Alfred), Marian Pop (Dr Falke), Wolfgang Ablinger-Sperrhacke (Dr Blind), Marlis Pietersen (Adele), Gilles Privat (Frosch) La Chauve-Souris est tirée d'un vaudeville écrit par Meilhac et Halévy, (les librettistes d'Offenbach), Le Réveillon, lui même inspiré d'une pièce allemande de Benedix, La Prison. Il raconte l'histoire d'une vengeance: celle du notaire Duparquet (le Dr Falke de l'opérette), qui pour punir son ami Gaillardin de l'avoir laissé rentrer costumé chez lui, à l'aube, lors d'un précèdent carnaval, I'invite à un souper fin chez un prince russe, où se trouvent également le directeur de la prison où il doit bientôt séjourner et quatre cocottes. En l'adaptant, Johann Strauss et le librettiste Richard Genée s'écartèrent donc l'original et transformèrent le petit souper en un grand bal masqué où interviennent l'épouse de Gaillardin (devenu Eisenstein), déguisée en comtesse hongroise, et sa femme de chambre qui se fait passer pour une grande actrice. Du coup, tout tend vers le bal, qui est un hymne à la valse et à la gloire du champagne, et l'oeuvre entière, écrite en un temps record de quarante-trois jours, invite au divertissement, à la gaieté et à la frivolité. Mais la critique sociale n'est pas absente pour autant, dans un contexte économique marqué par un krach boursier, et on sent poindre, sous les quiproquos du vaudeville, une condamnation des désordres et des excès auxquels la classe moyenne est prête à se livrer pour sacrifier au culte du plaisir. De toutes les opérettes viennoises, La Chauve-Souris est sans doute une des plus riches musicalement et les plus grands chefs d'orchestre prennent un plaisir particulier à la diriger.